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Annick Cisaruk

Comédienne/Chanteuse (Mezzo-Soprano)

Annick a grandi au cœur de la campagne française au sein d’une famille d’ascendance ukrainienne et polonaise.
A 16 ans, elle quitte le berceau familial pour partir à Lyon où elle travaille comme ouvrière en usine. C’est en assistant à un récital de Léo Ferré à la Bourse du Travail, qu’Annick aura comme une révélation en découvrant l’engagement du poète chanteur, celle de devenir à son tour chanteuse.


Elle fera alors une rencontre déterminante dans son parcours, celle du comédien et dramaturge Didier-Georges Gabily, avec lequel elle s’installe à Tours. C’est là qu’il l’initiera à la littérature, au théâtre, à la poésie et à la chanson qu’il pratique aussi. De là naitra le spectacle «Résister - Chanter» avec lequel ils feront ensemble non seulement les premières parties de Juliette Gréco et Pia Colombo mais aussi de très nombreux concerts.


Remarquée au Grand Théâtre de Tours par le metteur en scène André Cellier, elle jouera dans Mère Courage de Bertolt Brecht, Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, Marianne attend le mariage de Jean-Paul Wenzel... 


A cette époque, Didier-Georges Gabily lui conseille de se présenter au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, dès sa première tentative elle est admise.


Dans son parcours artistique, théâtre et chanson restent intimement liés.
Très vite Annick Cisaruk sera engagée au TEP dans «Le petit Mahogany» mis en scène par Marcel Bluwal, au Châtelet dans l’historique production de «l’Opéra de quat’sous» de Brecht mis en scène par Gorgio Strehler, au théâtre de la ville dans le Dragon d’Evgueni Schwartz mis en scène par Beno Besson, au Palais de Chaillot «Ubu roi» d’Alfred Jarry mis en scène par Roland Topor... 


Du côté de la comédie musicale, on la retrouve aux Folies Bergères dans «Nine» de Arthur Kopit mis en scène par Silvio Marconi, au Théâtre de l’Œuvre dans « Camille C » de Jonathan Kerr mis en scène par Jean- Luc Moreau, aux théâtres Le Comédia et de Paris pour «Fame» mis en scène par Ned Grujic et tout récemment dans «Paris retrouvé» spectacle conçu par et avec Ariane Ascaride à la Scala... 


Parallèlement au Théâtre, Annick Cisaruk a créé, comme chanteuse, plusieurs spectacles musicaux avec l’accordéoniste et compositeur David Venitucci pour lesquels le public tout comme la critique ont unanimement salué ses talents d’interprète.


C’est ainsi qu’elle a chanté les mots de Barbara, Léo Ferré, Vian, Yanowski, Aragon

et même les siens avec le spectacle «Je pense à vous souvent».

 

Cinq albums témoignent de son riche parcours d’interprète. Discographie :
• Annick Cisaruk chante Aragon, Vian, Ferré (CD Celluloïd / 2002).
• Annick Cisaruk chante Barbara (CD Celluloïd / 2008).
• Annick Cisaruk –David Venitucci – Léo Ferré l’âge d’or (CD Le Chant du Monde / 2010).
• Annick Cisaruk –David Venitucci - Où va cet univers ? (CD La Mémoire et la Mer / 2016).


Doublage séries (Les plus importantes)
SPIN CITY / Personnage : Claudia
NEW YORK POLICE BLUES/ Personnage : Sylvia Costas
LES SOPRANOS/ Personnage : Charmaine Bucco
SAINT SEIYA OMEGA (Manga animé Japonnais) Personnage : Médée

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David Venitucci

Né Grenoblois en 1968, il s’est très vite tourné vers la musique : Institut André Thépaz de Chambéry, Conservatoire de musique de Grenoble. Sorti du Conservatoire avec un Premier Prix, en 1990, il s’est ensuite consacré à l’étude du jazz et des musiques improvisées. Accordéoniste et compositeur, il est « monté à Paris » en 1994.

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