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LEO FERRE

Yonnel Liégeois, 20/09/2024

Le 05/10 au PIC (Petit Ivry Cabaret), anciennement Forum Léo Ferré (94), Annick Cisaruk et David Venitucci revisitent le répertoire de Léo Ferré. Riche des arrangements de l'accordéoniste, un récital à forte intensité servi par la gouaille de la comédienne et chanteuse qui épouse révolte et poésie du libertaire à la crinière blanche.

Il le disait, le proclamait, le chantait, le bel et grand Léo... "Avec le temps... Avec le temps va tout s'en va On oublie le visage, et l'on oublie la voix", murmurait Ferré au micro, visage en gros plan dans la lumière tamisée des projecteurs. Peut-être, oui, probablement et pourtant la gamine de quinze ans, en ce temps-là groupie de Sheila, n'a rien oublié, ne peut pas oublier comme le chante Jacques Brel, un autre monument de la chanson ! Bourse du travail à Lyon, haut-lieu de concerts en ses années de jeunesse, une place de récital offerte par son frère... Le chanteur à la crinière blanche entonne L'albatros, le poème de Baudelaire qu'il a mis en musique. "Je suis complètement fascinée, fracassée, je décolle", avoue Annick Cisaruk, des années plus tard l'émotion toujours aussi vive à l'évocation de l'anecdote.

Public collé-serré, ambiance des années 60 dans les caves à musique, le piano à bretelles entame sa litanie. Jusqu'à ce que la dame en noir enchaîne de la voix sur la scène du Petit Ivry Cabaret... Regard complice, œil malicieux, gambettes au diapason, c'est parti pour un tour de chant de plus d'une heure. La Cisaruk ne fait pas du Ferré, elle habite Ferré,
convaincante, émouvante ! Osant visiter l'ensemble de la carrière chansonnière du libertaire natif de Monaco en 1916, d'un père employé de la Société des bains de mer et d'une maman couturière, célébrant la femme et l'amour, la révolte et la liberté, la poésie en compagnie de Baudelaire et Rimbaud, Apollinaire et Aragon, autant d'auteurs qu'il orchestre avec un
incroyable génie mélodique... "En illustrant ainsi toutes les facettes du répertoire de Léo Ferré, je veux donner à aimer un poète visionnaire et un compositeur universel", confesse Annick Cisaruk avec tendresse et passion, "pour moi, Léo Ferré demeure le plus important parmi les grands auteurs-compositeurs du XXème siècle".

Avec Didier-Georges Gabily son amour de jeunesse, le grand auteur dramatique trop tôt disparu, la belle interprète aura découvert théâtre et littérature. En 1981, elle entre au Conservatoire de Paris. Sous la direction de Marcel Bluwal, elle joue Le Petit Mahagonny de Brecht au côté d'Ariane Ascaride, régulièrement elle foulera les planches sous la houlette de Giorgio Strehler et Benno Besson. Derrière le micro, elle fait les premières parties des récitals de Pia Colombo et Juliette Gréco. Annick Cisaruk cultive ses talents avec la même passion. Toujours elle aura mêlé chant, théâtre, comédie musicale. Reconnaissant toutefois, sans honte ni remords, sa détestation de l'accordéon jusqu'à sa rencontre, amoureuse et musicale, avec les doigts d'orfèvre de David Venitucci ! Du classique au jazz, en passant par la variété, d'une touche l'autre, le musicien compose et libère moult mélodies enchanteresses. Depuis lors, lorsqu'il n'accompagne pas Patricia Petibon ou Renaud Garcia-FonsMichèle Bernard à la chanson ou Ariane Ascaride au théâtre, en duo ils écument petites et grandes scènes. "Je prends tout de la vie", affirme avec conviction la fiancée du poète, "de l'Olympia au caboulot de quartier, j'éprouve autant de bonheur et de plaisir à chanter".
Outre Ferré et un retour en 2025 au théâtre de la Scala en compagnie d'Ariane Ascaride, Annick Cisaruk peaufine un spectacle autour des textes de Louis Aragon, "Qu'est-ce qu'il m'arrive ?". Toujours sur des compositions originales de David Venitucci, un nouvel éclairage sur l'œuvre majeure du grand poète : les 29/10 et 25/11 à 19h30, en la cave à chansons du Kibélé... Enfin, entre répétitions et récitals, jamais en panne de créativité, la belle ingénue s'immerge dans l'univers de Serge Reggiani, textes - peintures et lettres. C'est moi, c'est l'Italien / Est-ce qu'il y a quelqu'un ? / Ouvre-moi, ouvrez-moi la porte... En coulisse, musique et chanson, Bello ciao, mûrit un vibrant hommage au sublime interprète et comédien. Silenzio, zitto, bocca chiusa !

Yonnel Liégeois

Où va cet univers ? Un hommage vibrant à Léo Ferré : le 05/10 à 20h30. Le PIC, 11 rue Barbès, 94200 Ivry-sur-Seine (Résa indispensable : 01.46.72.64.68).


Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Textes et poèmes de Louis Aragon, pour la plupart mis en musique pour la première fois : les 29/10 et 25/11 à 19h30. Le Kibélé, 12 rue de l’Échiquier, 75010 Paris (Réservation indispensable au 01.82.01.65.99).


Paris retrouvée : du 16/01 au 14/02/25, à 19h. Cinq comédiennes (Ariane
Ascaride, Pauline Caupenne, Chloé Réjon, Océane Mozas, Délia Espinat-Dief), une chanteuse (Annick Cisaruk) et un accordéoniste (David Venitucci) pour fêter Paris et celles et ceux qui l’ont célébrée dans leurs poèmes et leurs chansons : Louis Aragon, Philippe Caubère, Simone de Beauvoir, Marina Tsvetaïeva, Louise Michel, Prévert, Charles Trenet ou Apollinaire. La Scala, 13 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris (Tél. : 01.40.03.44.30).

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Annick Cisaruk, David Venitucci

      Quand Léo Ferré parlait de son respect pour les poètes, ce n’était pas un respect liturgique et glacé. Son respect était insolent, créatif, libre. Voilà pourquoi il aurait aimé Où va cet univers, aventure née d’un semblable respect.

      Les quinze reprises de ses chansons par Annick Cisaruk et David Venitucci ne sont très inattendues que si l’on imagine un Léo Ferré raide dans son catafalque ou confit dans le bon vieux temps.

             Où va le monde nous rappelle que Léo clama un jour qu’il voulait « des mots fériés » – les voici. Cet album n’exhale pas la naphtaline de la Rive gauche, ni ne porte une soutane de drapeau noir vintage. Il brille, il explose, il dévale, il fulmine, il éblouit, il éveille

      Après tout, il ressemble à ses artisans. Annick Cisaruk qui découvre Ferré à quinze ans, parce que son grand frère la traîne de force à son concert à la Bourse du Travail à Lyon. La vie de la fille d’ouvriers est changée. Elle écoutera l’album La Solitude sur son Walkman en allant à l’usine. Plus tard, au Conservatoire national d’art dramatique, elle aura d’autres maîtres des mots – Michel Bouquet, Antoine Vitez, Pierre Debauche, Pierre Vial… – mais c’est avec Ferré époque Zoo que tout commence : l’art, la liberté, l’envol. Chanter ? C’était de naissance, dans les gènes slaves…

      David Venitucci est passé par le Conservatoire et de nombreuses aventures dans le jazz et les musiques improvisées tout en abordant la chanson par Francis Lemarque ou Romain Didier, avant de rencontrer Annick Cisaruk pour un premier projet autour de Léo Ferré.

      Car il y a eu les spectacles L’Âge d’or et Ne chantez pas l’amour !, depuis 2010, avant que le duo ne se retrouve à l’occasion du centenaire de Léo Ferré. Et le cahier des charges soumis à la famille et aux éditeurs de l’œuvre est clair : Ferré n’est pas un ancêtre et ses chansons vont se colleter aux langages d’aujourd’hui. C’est donc l’interprétation fervente, profonde, puissante d’Annick Cisaruk, nourrie d’années de théâtre et d’exploration du patrimoine de la chanson. Ce sont donc les arrangements et le jeu de David Venitucci, à la confluence de dix écoles et de cent pratiques, entre écriture exigeante et traits improvisés, cogitation harmonique et élan de l’instant…

      Les quinze chansons choisies alternent le classique (Jolie môme, C’est extra) et la rareté, traversent toutes les époques depuis le faubourg néo-réaliste de T’en as jusqu’aux seventies de Ton style et Je te donne, sans omettre les poètes (Marizibill de Guillaume Apollinaire, Tu n’en reviendras pas et Est-ce ainsi que les hommes vivent de Louis Aragon).

      Tout alors devient neuf. Annick Cisaruk fait explorer aux chansons des altitudes et des pentes qu’elles n’avaient guère connues, les pousse sur la scène d’un théâtre expressionniste et vertigineux. Son humilité d’interprète lui confère l’incroyable force qui fait jaillir l’émotion crue, le rire, l’effroi, le frisson. Ton style se dépouille de ses provocations pour devenir une chanson d’amour, La Vie moderne devient une comédie mi-Molière mi-stand up dont la poésie fantasque éclate de jubilation, C’est extra marche vivement vers une lumière inattendue, les constats abattus de La Vie d’artiste s’éclairent d’une couleur vivace…

      Cela sonne comme une aventure immédiate, comme la rencontre aujourd’hui d’artistes du nouveau siècle. Parmi eux, un jeune auteur compositeur de cent ans, impatient de voir ses chansons portées au monde. Peut-être même aurait-il osé lui-même leur faire accomplir ce chemin-là. Cet album confirme que la liberté est le meilleur des hommages.

Bertrand Dicale

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Annick Cisaruk et David Venitucci - "Où va cet univers ?"

CD album paru le 9 septembre 2016 sur le Label Edition La mémoire et la mer

Le jazz aime Léo Ferré ces temps-ci. Annick Cisaruk ne jazze pas Léo et ne se prétend pas chanteuse de jazz et c’est aussi bien. Elle se contente de dépoussiérer ses chansons par la grâce de son interprétation, le choix du répertoire et des musiciens qui ne nous sont pas inconnus : l’accordéoniste et arrangeur David Venitucci qui fait là un travail épatant et convoque au gré des titres Denis Leloup (tb), François Thuillier (tu) et Antoine Banville (dm) pour de vives interventions interdisant à ce répertoire le kitsch qui lui est souvent attaché. Écoutez la partie flute écrite par Venitucci pour Henri Tournier sur Jolie Môme … Étourdissant !                                                                                             Franck BERGEROT Jazz Magazine Septembre 2016

Chanson : Annick Cisaruk se laisse Ferré

Pour célébrer les 100 ans de la naissance du musicien-poète, la chanteuse Annick Cisaruk sort un album consacré à Léo Ferré. Plus qu'un simple hommage, le disque invite à un voyage musical novateur et sensuel.

Comment rendre hommage à Léo Ferré ? L'immensité de son répertoire désarçonne

et provoque l'embarras.
Quelles œuvres reprendre ? Prudence et frilosité !
 Avec le temps, le plus souvent, rafle la mise.
Qui ne connaît pas ses vers ?

"Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
On oublie le visag' et l'on oublie la voix
Le coeur quand ça bat plus c'est pas la pein' d'aller
Chercher plus loin faut laisser fair' et c'est très bien
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va"


(Avec le temps/ Léo Ferré)
 

La chanson est si magique qu'une interprétation même médiocre parvient à  nous émouvoir !
A une autre époque, Jolie môme ou Paris Canaille avaient la préférence.
Il y a ainsi une demie-douzaine de chansons de Ferré, guère plus, qui tournent dans la tête et dans le coeur du grand public. La paresse des programmateurs et l'absence de curiosité font le reste. Chez les accrocs à Léo, plusieurs centaines d'autres chansons somnolent dans le maquis de leur mémoire, ce garage d'émotions. A chaque écoute, ils y puisent comme une vitamine émotive.

Léo Ferré, une oeuvre luxuriante

On fête cette année le centième anniversaire de la naissance de cet artiste qui reste à redécouvrir. Son oeuvre, immense et originale, n'a pas d'équivalent dans l'espace francophone. Et les chanteurs qui souhaitent rendre hommage à ce génial artiste rencontrent un écueil solide : l'interprétation.
Après avoir écouté Ferré, les candidats se découragent souvent. A raison ?

La voix Ferré si on ose ce jeu de mot facile (et on ose) est inimitable. Pas évident de se mesurer avec la version originale ! Le répertoire de l'artiste s'accommode mal de ces filets de voix maigrichons dont notre époque semble si friande.
Il faut du coffre et du coeur, c'est entendu, mais aussi ce petit supplément d'âme. Et tout le monde ne l'a pas.
Le verbe et la musique de Léo puisent dans une source profonde, intime. La tricherie est immédiatement démasquable.

Quinze chansons balayent les différentes périodes de l'artiste dans l'album "Où va cet univers?"
La délicieuse Jolie Môme rencontre Ton style et C'est extra. Choc des érotismes. L'album s'offre un petit détour chez Apollinaire  (Marizibil) et Aragon, (Tu n'en reviendras pas et Est-ce ainsi que les hommes vivent) que Ferré a si subtilement mis en musique.
Tout cela est bien vu, bien senti, cohérent et provoque l'enthousiasme.
Ce qui frappe à l'écoute du disque, c'est la formidable sensualité débusquée par Annick Cisaruk dans les

couplets qu'elle interprête. On croyait pourtant bien les connaître, les mots du poète !

Erreur. Il se dégage ici une émotion particulière, troublante, envoûtante

portée par la voix de Annick Cisaruk, jamais prise en défaut.

L'artiste "projette" loin, sans effort, modulant et s'amusant avec les rimes. Elle semble avoir ingéré puis

digéré ces textes pour nous offrir un sang neuf dans un nouveau pyjama de musique.

Les arrangements de David Venitucci y sont pour quelque chose. Avec sensibilité, intelligence et respect,

ce musicien accordéoniste arrive  à extraire des sons inouïs de son instrument.

Ce "piano du pauvre" recèle une richesse insoupçonnée. Et David Venitucci réussit un tour de force.

Il installe une atmosphère différente de l'oeuvre originale sans jamais la trahir.

Un musicien-orfèvre qui parvient à sertir les vers cristallins de Ferré dans un nouvel écrin de musique.

Il se réapproprie les lignes mélodiques sans commettre de hold-up musical. Chapeau.

La rencontre éblouie avec Léo Ferré


Annick Cizaruk se souvient : "J'ai vu Léo Ferré à Lyon, à la Bourse du travail,  avec son groupe les ZOO. J'avais 15 ans. Moi, j'étais encore dans Sheila ! Mon frère, qui voulait que je change de cap, m'y a emmené un peu de force (rires). Et Léo est arrivé sur scène ! Quelle énergie ! Il chantait "L'albatros". Dès lors, je suis partie à l'usine avec dans mon baladeur et dans mon crâne, cette chanson. Cela a changé ma vie. Je me suis dis  : "Voilà ce que je veux faire !"  Etre debout, devant son micro et envoyer la vie !"

A cet éblouissement succède une rencontre déterminante, celle qu'elle fait avec Didier-Georges Gabily, romancier et auteur de théatre. Le pygmalion convainc la jeune Annick de se lancer. Elle l'écoute.  Plus tard, la jeune femme réussit l'examen du concours du Conservatoire d'Art dramatique à Paris, tout en poursuivant son parcours d'interprète. Elle chante Aragon, Vian, Barbara mais revient toujours à Ferré. 
Pourquoi cette fidélité ? Elle s'exclame : "Les mots de Léo sont extrêmements sensuels. Son oeuvre est très puissante. Que de talents en un homme !"

Parmi les femmes qui chantèrent Ferré sans le trahir, citons Catherine Sauvage, Juliette Gréco, Pia Colombo, Renée Claude et Mama Béa.
Des pointures.
Désormais,  il faudra compter avec Annick Cisaruk.

"Où va cet univers ?"

Annick Cisaruk CD album paru le 9 septembre 2016. (Edition La mémoire et la mer)

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" Ce n'est pas simple de chanter Ferré, mais elle, c'est à tomber par terre ! "

 Gérard Gélas - Directeur du théâtre du Chêne Noir, Avignon 

(Propos recueillis par Grégoire Cornet dans Vaucluse matin)

Annick Cisaruk est une véritable touche-à-tout. Sa passion pour la comédie musicale lui a permis d'apparaître dans L'Opéra de quat'sous, Camille C. et Fame. Elle a aussi été à l'affiche de Vian, Ferré, Aragon, ce qui lui a valu le prix Charles-Oulmont, et de Parce que, hommage à Barbara. Et on ne compte pas toutes les pointures avec lesquelles elle a déjà travaillé : Roland Topor, Marcel Bluwal, Antoine Vitez, Jean-Luc Moreau. Aujourd'hui, avec l'accordéoniste David Vénitucci, Annick Cisaruk s'attaque au patrimoine de Léo Ferré. Fidèle à ses envies de quitter les sentiers battus, elle nous propose un son résolument moderne et un phrasé étonnamment juste. La chanteuse et l'accordéoniste ne se perdent jamais. Preuve que le répertoire de Ferré n'a pas pris une ride.     

Alain Raemakers Le Chant du Monde/Harmonia Mundi

C’est grâce aux interprètes qu’un répertoire continue d’exister. Encore faut-il savoir le réinventer, le colorer à sa manière, le rendre singulier, se le réapproprier en somme. […] Annick Cisaruk laisse libre cours à son expression vocale d’un naturel confondant tout en nous restituant les textes du grand Léo dans un phrasé réconciliant avec bonheur mots et mélodies. […] La mélodie est un fil que David Venitucci, accordéoniste chercheur et novateur, ne perd jamais, sans s’interdire d’user avec liberté de son sens du rythme et de l’harmonie qui fait ici merveille pour habiller autant qu’enrichir les musiques de Léo Ferré.    

Laurent Valero

« Comédienne et chanteuse, Annick Cisaruk n'a certainement pas fait encore la carrière qu'appelle son talent [...] Il ne s'agit nullement d'un " à la manière de..." mais d'une interprétation personnelle de chansons d'un répertoire dont on mesure toujours l'étendue et l'excellence. Les qualités vocales de l'interprète, sa sensibilité et son tempérament sont merveilleusement mis en valeur par l'accordéon de David Venitucci ».

 André Lafargue

"Aujourd’hui, Annick Cisaruk, peut reprendre mot pour mot ce que disait Catherine Sauvage. Avec David Venitucci, elle passe les chansons à travers le prisme re-créateur qui les réinvente dans l’air du temps d’aujourd’hui.
Catherine Sauvage : « Je suis plutôt une comédienne qui chante qu’une chanteuse proprement dite, et Léo pour moi, c’était terriblement chatoyant : il y a des tas de couleurs différentes, des choses tendres, des choses violentes, des choses marrantes, et beaucoup au débit très rapide, ciselées, précises, et moi j’ai toujours été à l’aise dans les textes rapides, musclés, incisifs et surtout au second degré. Une chanson avec des mots abstraits je déteste ça. Mac Orlan disait « une bonne chanson est une chanson que je peux peindre » je suis tout-à-fait d’accord avec lui. Chez Léo, le thème peut bien être abstrait, les images elles, sont toujours très concrètes. »  

                                       Nos Enchanteurs – L’autre chanson -  Norbert Gabriel

"Annick Cisaruk est une véritable INTERPRETE. Elle ne se contente pas de reprises […] elle s’approprie chaque chanson avant de la restituer enrichie de ses propres émotions. Peu de chanteurs savent le faire avec un tel talent. Écoutez-la aussi chanter Barbara : on oublie la dame brune a son piano pour découvrir de nouvelles chansons toutes fraîches.
Un accordéon peut être redoutable en chanson ; David Venitucci a le talent d’utiliser son instrument au service du texte, sans jamais le couvrir, mais en le parant avec classe. Deux grands artistes !"

Michel Trihoreau

« Que dire ? J’écoute et je suis bouleversée… C’est très rare. Au milieu du tintamarre… un rêve, un bonheur. Oui, ça existe ! J’espère que vous l’entendrez comme moi. ».

Cora Vaucaire

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